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modifier défaut pour marque pages RESOLU

Publié : 30 janv. 2021, 20:28
par grandbic
bonjour,
depuis peu quand j’enregistre un marque page le dernier dossier utilisé est proposé par défaut.
Comment faire comme avant, cad toujours 'autre marque pages'?

Re: modifier défaut pour marque pages

Publié : 31 janv. 2021, 10:26
par pepersan
Bonjour

clic sur l étoile ,à dossier, clic sur le petit encadré, choisir autre marques pages.

Re: modifier défaut pour marque pages

Publié : 31 janv. 2021, 10:51
par grandbic
merci pepersan,
Je sais faire ça, mais maintenant Fx me propose (a pre rempli) toujours le même dossier que la dernière marque page saisi, je préférerais qu'il me propose toujours 'autre marque pages' comme avant.

Re: modifier défaut pour marque pages

Publié : 31 janv. 2021, 11:26
par Agent virtuel

Re: modifier défaut pour marque pages

Publié : 31 janv. 2021, 12:32
par grandbic
merci beaucoup agent virtuel,
ça a bien marché (sans redémarrage)

Re: modifier défaut pour marque pages

Publié : 31 janv. 2021, 12:45
par Cucurbitacé
Agent virtuel a écrit : 31 janv. 2021, 11:26
Professeure Christiane Marchello-Nizia, docteure ès linguistique - École Normale Supérieur de Lyon

Phrase :

La linguistique moderne a hérité du terme, mais l'a redéfini pour en faire une notion opératoire : la phrase est une structure formelle, séquence organisée de constituants se combinant linéairement. Pour le distributionnalisme américain (Bloomfield, Harris) et européen (Martinet, Dubois), la phrase, de par son autonomie formelle, est l'unité supérieure de la description linguistique : phrase minimale (structure la plus simple pouvant fonctionner de façon grammaticalement autonome), syntagme, morphème sont des unités hiérarchisées, douées de sens, qui sont obtenues en pratiquant sur un corpus donné, selon une procédure déterminée, des opérations de segmentation et de substitution pour en dégager les constituants immédiats. En grammaire générative transformationnelle, la phrase minimale occupe une position plus fondamentale encore ; tout repose sur l'axiome de départ suivant : P (symbole de « phrase », unité de structure profonde) se réécrit GN (groupe nominal) + GV (groupe verbal) ; cette structure initiale de base, grâce à des règles de réécriture (règles syntagmatiques, règles de transformations), donne des suites terminales de surface ; ces suites abstraites, interprétées sémantiquement et morphonologiquement, donnent, soumis aux contraintes de la communication, les énoncés produits ou à produire par les locuteurs-auditeurs ; ce sont ces énoncés que la grammaire traditionnelle nomme « phrases ». Ces théories ont fourni des procédures d'analyse d'une rigueur et d'une efficacité indéniables au niveau de la phrase.

Mais Saussure déjà, de façon confuse et contradictoire, et plus récemment Benveniste ont mis en évidence la place stratégique dévolue à l'unité « phrase » : à la jonction de la langue et de la parole, de la langue et du discours, elle participe des deux. Depuis quelques années se sont développées dans plusieurs pays d'Europe des recherches nouvelles et importantes, qui ont remis en cause le rôle de la phrase comme unité supérieure de la description linguistique ; elles ont montré à l'évidence les insuffisances de la linguistique phrastique dès lors qu'on aborde l'étude de problèmes fondamentaux du langage qui, tous, ont à voir avec la cohérence du texte ; qu'il s'agisse des phénomènes de substitution et de référence (pronoms, choix des déterminants du nom, contraintes lexicales), de l'emploi des temps verbaux, de la pratique de l'ellipse, de l'organisation de l'information en thème et propos, de l'usage de la métaphore, des présuppositions, il est impossible d'en rendre compte en s'en tenant aux limites de la phrase.

L'introduction et l'usage de la notion de phrase en grammaire correspond, semble-t-il, à un moment de la réflexion sur le langage où la syntaxe a occupé la place centrale ; son dépassement offre la possibilité de prendre en compte les faits de cohérence textuelle, de mieux percevoir le phénomène d'énonciation, et peut-être d'aborder plus efficacement le problème de la production du sens.